Connect with us

Bonus assurance : comment récupérer facilement ?

Changer d’assureur ne fait pas disparaître le bonus acquis au fil des années. La loi impose à chaque compagnie de transmettre le relevé d’informations à tout assuré qui en fait la demande. Ce document reste valable pour toute souscription, même après une interruption du contrat, dans la limite de trois ans.

Certaines compagnies appliquent un coefficient de départ différent selon les antécédents ou refusent de reprendre l’ancien bonus si l’interruption dépasse ce délai. Les démarches varient, mais le principe du transfert est encadré par la réglementation. La récupération du bonus dépend donc essentiellement de la continuité administrative des justificatifs.

A découvrir également : Détection de la correction du kilométrage : impact et vérification

Le bonus-malus : un système qui récompense ou pénalise votre conduite

Le bonus-malus, ou coefficient de réduction-majoration (CRM), rythme la vie de tout contrat d’assurance auto. Ce mécanisme, loin d’être anecdotique, relie le montant de la prime d’assurance à votre parcours d’assuré, année après année. Le bonus-malus ne colle pas à une voiture, ni à une compagnie : il vous suit, vous, conducteur, partout où vous roulez. Changer de voiture ? Le CRM reste. Changer d’assureur ? Le CRM vous accompagne.

Au départ, le coefficient s’établit à 1. Chaque année sans accroc responsable, il baisse de 5 %, jusqu’au seuil de 0,50 : prime divisée par deux, récompense maximum. Mais au moindre accident responsable, le couperet tombe : +25 % sur le coefficient. En cas de responsabilité partielle, la hausse atteint 12,5 %. Pour les conducteurs les moins chanceux ou les plus imprudents, la majoration peut s’envoler jusqu’à 3,50, rendant l’assurance douloureusement chère.

A lire en complément : Axa ou allianz : quelle assurance choisir pour une meilleure couverture ?

Voici comment s’articulent les conséquences concrètes du système :

  • Bonus : valorise la conduite prudente, réduit la prime d’assurance
  • Malus : sanctionne les accidents responsables, augmente la cotisation

Le cadre légal, fixé par les articles A121-1 et A121-2 du code des assurances, précise les contours du dispositif et ses exceptions. Certains véhicules échappent au CRM : les modèles de collection, les machines agricoles, les remorques ou caravanes, ou encore les motos affichant moins de 80 cm³. Pour les jeunes conducteurs, la prime grimpe en flèche : le coefficient démarre systématiquement à 1, pendant deux à trois ans de conduite sous surveillance.

Le bonus-malus n’a rien d’une loterie. Il pousse à la vigilance, pénalise l’imprudence, et influe directement sur le tarif assurance auto. Un système transparent, où chaque acte compte, et qui façonne durablement la relation entre assureur et assuré.

Pourquoi perd-on son bonus et dans quels cas peut-on le récupérer ?

Déclarer un sinistre responsable, c’est voir son malus grimper : +25 % sur le coefficient par accident dont vous portez la responsabilité, +12,5 % en cas de responsabilité partagée. Cette mécanique pèse immédiatement sur la prime d’assurance auto, visible sur chaque avis d’échéance. Une bonne nouvelle tout de même : un accident non responsable ne touche jamais au bonus-malus.

La période de calcul s’étend sur douze mois, s’achevant deux mois avant la date anniversaire de votre contrat. Si aucun sinistre responsable n’est déclaré durant cette période, votre coefficient baisse automatiquement de 5 %. Atteindre le fameux bonus maximal (0,50) requiert donc rigueur et régularité. Certains assureurs, plus tolérants, permettent de conserver le bonus maximal après un premier accident responsable, à condition de trois ans de conduite irréprochable. Mais attention : ce n’est jamais garanti.

Pour retrouver son bonus, la patience reste la clé. Deux ans sans sinistre responsable permettent de ramener le coefficient à 1, selon la règle de la descente rapide mentionnée à l’article A121-1 du code des assurances. Ensuite, chaque année sans incident vient réduire le CRM de 5 % supplémentaire, jusqu’au retour à la situation initiale. Si l’accident n’est pas de votre fait ? Aucun impact sur le bonus. Le système fait la différence entre la malchance et l’erreur de conduite.

Nature du sinistre Effet sur le bonus-malus
Sinistre responsable Majoration du coefficient (+25 %)
Sinistre partiellement responsable Majoration du coefficient (+12,5 %)
Sinistre non responsable Aucune incidence

Récupérer son bonus auto : quelles démarches et délais prévoir ?

Le bonus-malus vous accompagne partout : il n’est lié ni à votre véhicule, ni à votre assurance actuelle. Que vous changiez de voiture ou de compagnie, le coefficient de réduction-majoration (CRM) vous suit fidèlement, sans procédure complexe. Pour suivre l’évolution de votre bonus, reportez-vous à l’avis d’échéance ou au relevé d’informations que votre assureur vous transmet chaque année. Ce document retrace tous les sinistres et votre coefficient, et devient indispensable en cas de résiliation ou de souscription auprès d’un nouvel assureur.

Quelles démarches concrètes ?

Voici les étapes à suivre pour gérer efficacement votre bonus :

  • Demandez à votre assureur le relevé d’informations : il est tenu de vous l’adresser sous 15 jours maximum.
  • Contrôlez la période de référence : elle couvre 12 mois, clos deux mois avant la date d’échéance de votre contrat auto.
  • Après deux années sans sinistre responsable, bénéficiez de la descente rapide prévue par l’article A121-1 : le coefficient revient alors à 1.

La descente rapide reste la solution la plus efficace pour effacer un malus : aucune démarche particulière à prévoir. Patientez simplement deux années sans accident responsable, et le CRM se réajuste de lui-même. Avec la loi Hamon, il est possible de changer d’assureur après un an de contrat sans craindre de perdre son bonus : votre coefficient se transmet d’un assureur à l’autre, d’un véhicule à l’autre, tant que le conducteur reste identique.

Pour ce qui est des délais, sachez que l’amélioration du coefficient intervient lors de la révision annuelle de votre contrat, à la date d’échéance. Pas d’effet immédiat, mais aucune mauvaise surprise : tout est balisé, vérifiable à tout moment sur vos documents officiels.

assurance récupération

Conseils pratiques pour retrouver rapidement un bon coefficient

Sur le parcours du bonus assurance, chaque détail pèse dans la balance. Après un malus, il faut garder la tête froide : la patience et la constance dans la conduite restent les meilleurs moyens de redresser la barre. Deux ans sans accident responsable, et la fameuse descente rapide vous ramène à un coefficient de 1, conformément à l’article A121-1 du code des assurances. Ici, pas de place pour les coups d’éclat : seule la prudence paie.

Pour retrouver un bonus auto avantageux, évitez toute précipitation. Examinez attentivement votre relevé d’informations : c’est ce document qui fait foi auprès des compagnies. Certains assureurs, plus souples, acceptent de maintenir le bonus maximal à 0,50 même après un premier accident responsable, à condition que le conducteur ait conservé ce niveau trois ans de suite. Lisez minutieusement votre contrat : chaque assureur propose ses propres modalités, parfois à votre avantage.

Limitez au maximum les sinistres, même mineurs. Un accrochage responsable engendre un malus de 25 % ; une année sans incident vous offre une réduction de 5 %. Gardez toujours à l’esprit que le bonus-malus s’attache à la personne, pas à la voiture ou à l’assureur. Que vous changiez de véhicule, de contrat ou d’assureur, le CRM ne se perd pas.

Misez sur la transparence avec votre assureur. Demandez régulièrement un relevé d’informations à jour, comparez les offres si besoin, et surveillez l’évolution de votre réduction-majoration. Vigilance et constance ouvrent la voie vers un bonus retrouvé. D’ici là, chaque kilomètre compte.

Articles récents
NOS DERNIERS ARTICLES
Newsletter

VOUS POURRIEZ AIMER