
Comparaison entre l’ancienne et la nouvelle Peugeot 308 : quelles sont les différences ?
En 2021, la Peugeot 308 a changé de génération après huit ans de service. La précédente version, lancée en 2013, avait inauguré la plateforme EMP2 du groupe PSA, tandis que la nouvelle mouture repose sur une évolution de cette base technique.
L’écart de puissance entre les versions thermiques les plus performantes atteint 20 chevaux. Les assistances à la conduite et les interfaces numériques font un bond, alors que la gamme de motorisations se réduit nettement. Les dimensions extérieures évoluent, impactant l’habitabilité et le volume de coffre. Les premières enquêtes de satisfaction relèvent des écarts inattendus dans la perception de qualité.
Plan de l'article
- Peugeot 308 II et III : ce qui distingue vraiment deux générations
- Design extérieur et intérieur : quelles évolutions marquantes ?
- Performances, motorisations et technologies embarquées : la nouvelle 308 tient-elle ses promesses ?
- Ce qu’en pensent les conducteurs : avis, ressentis et préférences sur la route
Peugeot 308 II et III : ce qui distingue vraiment deux générations
Dès le premier regard, la Peugeot 308 III affirme une présence nouvelle. Sa carrosserie s’étire de 10,5 cm, elle s’abaisse de 2 cm, tandis que l’empattement gagne 5,5 cm par rapport à la 308 II. Le pare-brise, reculé de 10 cm, transforme la silhouette : la ligne de toit se fait plus plongeante, la posture gagne en dynamisme. Cette croissance n’est pas anodine, elle répond à la montée en gamme des compactes, où l’espace et le style s’imposent comme de nouveaux standards.
La différence de génération s’incarne aussi dans la face avant. La 308 III adopte une calandre massive, dominée par le nouveau logo Peugeot. Les projecteurs puisent leur inspiration dans la 508, affichant une signature lumineuse aiguisée. À l’arrière, le bandeau noir et les feux à LED à trois griffes évoquent la 208, tandis que les versions GT exposent des canules d’échappement factices pour la touche sportive, sans excès.
L’habitacle, lui, change radicalement de ton. On retrouve l’esprit de la 508, avec un i-Cockpit modernisé, un large écran tactile de 10 pouces et une interface i-toggles qui se personnalise selon les usages. De nouveaux rangements voient le jour, la recharge par induction s’invite sous la console, les matériaux s’embourgeoisent et la disposition générale vise l’ergonomie. Les passagers arrière gagnent en espace, profitant de l’empattement allongé. La génération III mise clairement sur la technologie et le confort, révélant une compacte qui n’a plus grand-chose à envier aux références du segment.
Design extérieur et intérieur : quelles évolutions marquantes ?
Le coup d’œil ne trompe pas : la Peugeot 308 III affiche désormais des lignes plus affirmées, marquées par une calandre revisitée et élargie, surmontée du tout dernier écusson Peugeot. Ce nouveau blason occupe la scène, tandis que les phares, inspirés de la 508, adoptent une signature lumineuse acérée. À l’arrière, le célèbre bandeau noir laqué relie deux blocs à trois griffes LED, clin d’œil appuyé à la 208. La compacte prend de l’assurance et gagne une vraie maturité stylistique.
Pour illustrer ces changements extérieurs, voici les évolutions majeures côté dimensions :
- Longueur accrue de 10,5 cm
- Empattement allongé de 5,5 cm
Le pare-brise repoussé de 10 cm modifie l’équilibre général, renforçant la chute de toit vers l’arrière. Les passages de roues accueillent désormais des jantes jusqu’à 18 pouces. En finition GT, la sportive de façade s’exprime à travers des sorties d’échappement simulées et un diffuseur factice.
À l’intérieur, le saut générationnel est évident. L’inspiration 508 se retrouve dans la planche de bord i-Cockpit et l’écran tactile central de 10 pouces. Une barre numérique i-toggles personnalisable fait son apparition, rendant la commande plus intuitive. La qualité perçue monte d’un cran : matériaux traités avec soin, rangements multipliés, chargeur à induction intégré, tout concourt à une expérience plus raffinée. Les places arrière profitent pleinement de l’empattement allongé, offrant un confort supérieur sur les trajets familiaux ou professionnels.
Performances, motorisations et technologies embarquées : la nouvelle 308 tient-elle ses promesses ?
Sous le capot, l’évolution de la plateforme EMP2 permet à la Peugeot 308 III de proposer une offre moteur plus ciblée. Côté essence, on retrouve les PureTech 110 et 130 ch ; en diesel, le BlueHDi 130 ch poursuit l’aventure. Mais l’événement de cette génération reste l’arrivée des versions hybrides rechargeables, déclinées en 180 et 225 ch, associées à la boîte automatique EAT8. Ces hybrides combinent un moteur thermique PureTech (150 ou 180 ch) à une unité électrique de 81 kW, alimentée par une batterie de 12,4 kWh. L’autonomie électrique atteint 55 à 60 kilomètres selon le cycle WLTP, tout en réduisant les émissions de CO₂ entre 25 et 29 g/km.
À la conduite, la nouvelle 308 se révèle encore plus plaisante. Direction précise, comportement routier affûté, la compacte ne renie pas ses gènes. Les aides à la conduite montent en puissance : conduite semi-autonome de niveau 2, régulateur adaptatif, maintien actif dans la voie, le tout orchestré par un radar logé derrière le nouveau logo.
L’habitacle, quant à lui, s’équipe de technologies dernier cri. Le combiné numérique 10 pouces, l’écran tactile central et les i-toggles se généralisent. La connectivité suit la tendance : chargeur à induction, compatibilité sans fil avec Apple CarPlay et Android Auto. En finition GT, les projecteurs full LED matriciels et l’affichage 3D du combiné renforcent le sentiment de modernité.
La 308 III parvient ainsi à marier efficience, agrément et innovation, tout en gardant cette polyvalence appréciée sur la précédente génération.
Ce qu’en pensent les conducteurs : avis, ressentis et préférences sur la route
Sur la route, les retours des propriétaires dessinent une fracture nette entre les deux générations de la compacte au lion. Les fidèles de la Peugeot 308 II vantent toujours la précision de la direction, le toucher de route typiquement français et la position de conduite travaillée, grâce au i-Cockpit. Mais dès les premiers tours de roue en 308 III, beaucoup ressentent la différence. L’empattement allongé (+5,5 cm) et la hauteur réduite de 2 cm renforcent la stabilité, surtout à vitesse élevée. Ceux qui parcourent de longues distances sur autoroute apprécient ce sentiment de sécurité accrue.
Les témoignages s’accordent également sur la montée en gamme de la finition. Les matériaux sont plus flatteurs, l’assemblage gagne en rigueur. Certains remarquent cependant une visibilité arrière moins généreuse, conséquence directe du dessin plus dynamique et du pare-brise reculé. À l’arrière, l’espace pour les jambes progresse nettement, un atout pour les familles ou les passagers réguliers.
Du côté des équipements, les conducteurs saluent la réactivité du nouveau système d’infodivertissement et la praticité des i-toggles personnalisables. Les aides à la conduite, parfois jugées trop présentes chez des rivales comme la Volkswagen Golf ou la Mercedes Classe A, sont ici mieux dosées. Certains nostalgiques de l’ancien modèle regrettent un combiné d’instruments plus simple et moins digitalisé, mais la majorité apprécie la transition vers une expérience plus moderne et connectée.
La 308 III attire désormais un public élargi, sensible à la qualité perçue et à l’ambiance intérieure. Les amateurs de conduite dynamique retrouvent un compromis châssis-confort convaincant, même avec les grandes jantes de 18 pouces en finition haute. Sur le plan tarifaire, le prix d’entrée désormais fixé à 24 650 € suscite des discussions, mais l’équipement enrichi et la dotation technologique justifient ce positionnement, tout particulièrement face à la concurrence allemande.
En somme, la Peugeot 308 III ne se contente pas de tourner la page : elle réécrit le chapitre des compactes françaises, en injectant style, technologie et agrément dans un format repensé. Reste à savoir si cette nouvelle identité saura séduire aussi durablement que la précédente.